Filet de sécurité à l’épreuve des désastres pour les Canadiens et les Canadiennes

La pandémie nuit aux membres les plus vulnérables de la population canadienne

Au cœur de la pandémie, on nous a demandé de rester à la maison. Cependant, ce n’était pas une option ou ce n’était pas sécuritaire pour de nombreuses personnes. Les maisons d’hébergement ont atteint leur pleine capacité et des familles où sévit la violence conjugale ont été emprisonnées au foyer.

Le Canada doit s’assurer de mettre en place un filet de sécurité social équitable à l’épreuve des désastres avant la prochaine crise.

Il faut établir des programmes non seulement pour accélérer et accroître la construction d’habitations de qualité, à faible consommation d’énergie et à prix abordable mais aussi pour faire augmenter les logements locatifs à loyer abordable. Ces programmes doivent donner la priorité aux logements publics, sans but lucratif et coopératifs,

Les travailleurs et les travailleuses à bas salaire du Canada sont ceux qui ont été le plus rapidement et le plus durement frappés pendant la pandémie. Même ceux qui avaient droit à des prestations d’assurance-emploi (AE) n’auraient reçu que de faibles montants. Le Canada a agi judicieusement en créant la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Cependant, pendant la préparation à la relance, les travailleurs et les travailleuses auront besoin d’un régime d’AE inclusif, amélioré et simplifié qui ne défavorise pas les personnes à faible revenu occupant des emplois atypiques.

Des investissements équitables dans des infrastructures sociales critiques permettront de voir à ce que personne ne soit laissé pour compte par les efforts de relance du Canada.

En dernier lieu, il ne saurait y avoir de relance économique sans programme de services de garde d’enfants. L’accès à des services de garde de qualité à un prix abordable assure l’accès des femmes à la justice économique et permet d’accroître leur participation à la population active en ces temps où le chômage atteint des niveaux sans précédent.